Abécédaire X

En se dressant, la Bite s’habille de la veine bleue

La chatte s’habituant de plaisir se plaît à serrer la flamme.

Voici venu le temps du Coït heureux des amants qui s’aiment

Aux printemps quotidien des deux bouches qui s’embrassent à la vie.

Rien ne fait plus plaisir que cet ardent Désir qui fais battre et qui sème

Dans les cœurs allongés le rire et l’envie.

Oh combien de soleils nous voyons dans l’Étreinte

Qui font pâlir la galaxie et rouler des yeux ?

Combien de Fantasmes fous au creux des reins nous éreintent ?

Comme c’est merveilleux sur la terre d’appartenir aux cieux !

Comme un centre du monde là où le point G gît

Jailli des jouissances vastes et inimaginables !

Les étoiles dans les yeux des zones malléables

Sont l’Humide audace de nos humaines effigies.

Au comble intense de l’Intimité se réunissent tous les sacres

D’une seule voix toutes nos pensées s’affolent.

C’est l’instant pour Jouir et prendre son envol

C’est le moment précieux au cœur des fleurs de nacre.

Comme un lotus du guide tantrique qu’est le Kamasoutra

Les membres des deux qui s’aiment sont soudain des pétales.

Des Lèvres jusqu’aux lèvres résonne le mantra :

« C’est extra ! C’est extra ! » la salive de sceller le baiser fatal.

Mmmh… C’est bon ! Que dire ? On ne voit plus rien…

La cadence s’est figée dans l’éternel baisé.

Poitrines et Nénés, lesquelles sont les siennes, lesquelles sont les siens ?

Tout est au sein des choses là où tout est aisé !

Oh oui ! Encore ! En corps pour toujours cet orgasme

Que la danse continue qu’elle s’épanouisse encore !

« Prend-moi ! Prend moi ! » encore de ces jeux, encore de ces spasmes

Qui voudrait quitter le lieu où l’éveil est d’or ?

Le Q ! Le Q ovale pénétré ! Le cul s’agite à nouveau

Quel calice galactique le saurait mieux compléter ?

Les amoureux en Rut se frictionnent comme des voies lactées

De leurs sexes suintent l’ambroisie que rien ne vaut.

Aimez-vous! Pleurez de plaisir ! Tétez vos Seins ! Jouissez-vous !

Griffez-vous ! Caressez vos cœurs c’est le déluge du firmament !

Touchez le centre érogène de la chaire et rendez vous

Là où les souffles sont des nuages, les regards des serments !

Unis dans l’unique apothéose des glaises

Dans le désert d’amour, elle, et lui tout contre elle.

Le Va et Viens rythmé comme un cœur qui baise

Donne aux amants des ailes.

Waouh ! Ils peuvent tout voir depuis le char doré de cette union céleste

Le monde est cette étreinte qui fais une pluie d’aime.

Le monde est le royaume du X d’est en ouest !

Le vis dressé vers l’azimut fameux diadème.

La Yoni fleur de jour, fleur de nuit, fleur de vie

Propage la fragrance du ciel et de la terre.

Le Zizi tout contre elle, lorsqu’ils sont assouvis

Les dieux nous ont souri d’un paisible mystère.